FRANCESCO CAREDDA nous a quittés le 7 mai 2013
Tu nous as quittés le 7 mai à 7h10 le jour de la Sainte Gisèle.
Tu semblais attendre le petit matin, tu as regardé plusieurs fois ta montre et tu t’es endormi pour toujours.
Tu es né en Sardaigne, à Marrubiu. Tu as vécu à Nuoro jusqu’à ton départ dans la Marine de 20 à 24 ans à Taranto, où tu as été formé au métier d’électricien.
Tu es arrivé en France en 1957 où tu as épousé Gisèle dont tu as eu trois enfants : Marie-Christine, Christian et Marie-Françoise. Ton installation en France a permis de rassembler la famille jusque là éparpillée.
Tu restais toujours peu loquace et silencieux quand on te posait des questions sur ta vie en Sardaigne. C’était un sujet mystérieux, comme une parenthèse dans le temps.
Puis un jour, tu as offert un voyage pour enfin nous faire découvrir ensemble, en famille ton pays. Nous y avons passé des moments agréables et inoubliables.
Tu étais généreux, toujours prêt à aider, à donner à ceux qui en avaient besoin. Un jour, tu es revenu à la maison sans ta veste au grand dam de ta femme, parce que tu l’avais simplement donnée à une connaissance qui en avait besoin.
Tu étais ingénieux ; tu savais transformer un rien en des objets inattendus : un brin d’herbe en flûte, des fils électriques en scoubidous, une boîte de conserve en sifflet pour amuser tes enfants et tes petits-enfants.
Tu étais le roi de la lumière et n’hésitait pas à illuminer tout ce que tu pouvais : création de pièces, de jouets, de décorations lumineuses... pour un Noël, tu avais même réalisé une maquette en polystyrène de l’église Saint Léger toute illuminée.
Tu aimais la nature, la pêche, les champignons, les plantes, le jardinage. Tu avais une telle main verte que tu arrivais à faire pousser des fleurs de façon spectaculaire. Tu nous as appris la vie des grillons des prés, à comment les sortir de leur tanière avec un brin d’herbe.
Tu aimais ta famille, être tout simplement en la présence des gens.
Mais tu t’es assombri au décès de Gisèle le 6 avril 2011 et tu t’es affaibli progressivement avec tes ennuis de santé. Tu t’es replié sur toi, malgré tous nos efforts déployés pour te maintenir avec nous.
Aujourd’hui, tu vas rejoindre ton épouse Gisèle à Sainte Agnès, près de Vercia où tu as passé des jours heureux.
On t’a aimé tous très fort, tes enfants, tes petits-enfants et tous les autres membres de ta famille, tes amis.
Tu vas nous manquer.