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Famille

  • SOUVENIRS DE MON PÈRE SARDE, CAREDDA FRANCESCO de Marrubiu

    Je viens de récupérer quelques photos de mon père dans les affaires de ma tante, Nuncia, sa soeur actuellement en maison de retraite à Nantua (01) .

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    Et un extrait de naissance que j’ai obtenu de la mairie de Marrubiu. Intéressant, car je peux enfin déterminer l’âge de mes grand-parents sardes.
    Maria CAU  (née en 1904)  avait 27 ans à et Angelo CAREDDA (né en 1896)  35 ans à la naissance de mon père.

     

     

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  • FRANCESCO CAREDDA nous a quittés le 7 mai 2013

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    Tu nous as quittés le 7 mai à 7h10 le jour de la Sainte Gisèle.
    Tu semblais attendre le petit matin, tu as regardé plusieurs fois ta montre et tu t’es endormi pour toujours.

    Tu es né en Sardaigne, à Marrubiu. Tu as vécu à Nuoro jusqu’à ton départ dans la Marine de 20 à 24 ans à Taranto, où tu as été formé au métier d’électricien.
    Tu es arrivé en France en 1957 où tu as épousé Gisèle dont tu as eu trois enfants : Marie-Christine, Christian et Marie-Françoise. Ton installation en France a permis de rassembler la famille jusque là éparpillée.

    Tu restais toujours peu loquace et silencieux quand on te posait des questions sur ta vie en Sardaigne. C’était un sujet mystérieux, comme une parenthèse dans le temps.
    Puis un jour, tu as offert un voyage pour enfin nous faire découvrir ensemble, en famille ton pays. Nous y avons passé des moments agréables et inoubliables.

    Tu étais généreux, toujours prêt à aider, à donner à ceux qui en avaient besoin. Un jour, tu es revenu à la maison sans ta veste au grand dam de ta femme, parce que tu l’avais simplement donnée à une connaissance qui en avait besoin.

    Tu étais ingénieux ; tu savais transformer un rien en des objets inattendus : un brin d’herbe en flûte, des fils électriques en scoubidous, une boîte de conserve en sifflet pour amuser tes enfants et tes petits-enfants.
    Tu étais le roi de la lumière et n’hésitait pas à illuminer tout ce que tu pouvais : création de pièces, de jouets, de décorations lumineuses... pour un Noël, tu avais même réalisé une maquette en polystyrène de l’église Saint Léger toute illuminée.

    Tu aimais la nature, la pêche, les champignons, les plantes, le jardinage. Tu avais une telle main verte que tu arrivais à faire pousser des fleurs de façon spectaculaire. Tu nous as appris la vie des grillons des prés, à comment les sortir de leur tanière avec un brin d’herbe.

    Tu aimais ta famille, être tout simplement en la présence des gens.
    Mais tu t’es assombri au décès de Gisèle le 6 avril 2011 et tu t’es affaibli progressivement avec tes ennuis de santé. Tu t’es replié sur toi, malgré tous nos efforts déployés pour te maintenir avec nous.

    Aujourd’hui, tu vas rejoindre ton épouse Gisèle à Sainte Agnès, près de Vercia  où tu as passé des jours heureux.
    On t’a aimé tous très fort, tes enfants, tes petits-enfants et tous les autres membres de ta famille, tes amis.

    Tu vas nous manquer.

    sardaigne, Francesco Caredda,

    ST Agnes, Caredda Francesco, Vercia, Sardaigne

  • CES MOTS POUR MA MÈRE partie trop tôt à 74 ans le 6 avril 2011/ À Gisèle CAREDDA

    gisele et Francesco CAREDDA, OYONNAX, VERCIA, ST-AGNES, JURA, AIN,

    Tu ne t’es jamais attardée sur ta vie et les difficultés que tu as pu rencontrer durant ton enfance. Nous nous hasardions parfois à te questionner mais tu restais évasive : sans doute ne voulais-tu pas nous ennuyer avec ce passé et surtout, aller de l’avant comme tu en avais l’habitude.

    Tu étais quelqu’un de naturellement tourné vers la vie, les autres et l’extérieur. Toujours soucieuse du bien être des personnes autour de toi, tu n’hésitais pas à apporter ton aide et tu nous a montré que si l’on rencontre bel et bien des obstacles au cours de sa vie, il existe toujours des solutions. Tu as été présente au bon moment pour chacun d’entre nous.

    Ta joie de vivre, ta gentillesse et ta générosité nous étonnaient toujours. Tu apportais beaucoup sans rien attendre en retour, tu prenais plaisir à nous voir heureux, tout simplement.

    Il n’était pas rare de t’apercevoir sillonner la ville avec ton vélo, toujours en mouvement, toujours à la tâche, tantôt à discuter au gré des rencontres, tantôt à te promener au marché.
    Tu as travaillé très longtemps au lycée Paul Painlevé à la loge, où tu demeurais une fois de plus attentive et chaleureuse envers les lycéens et les professeurs. A la retraite, tu as choisi de retrouver tes racines en retournant vivre à Vercia, dans le village de ton enfance. Nous nous réjouissons que tu aies passé là-bas des jours heureux avec notre père.gisele et Francesco CAREDDA, OYONNAX, VERCIA, ST-AGNES, JURA, AIN,

    Depuis quelques mois, ta santé s’est détériorée. Tu nous as accompagnés et soutenus depuis notre enfance, c’était dès lors à notre tour de le faire. Nous avons essayé d’être présent jusqu’à ton dernier souffle. Et toi, tu nous a encore donné une leçon de courage et d’humilité face à ce passage difficile : fidèle à toi-même, tu t’es montrée souriante et volontaire jusqu’au bout et ce malgré la douleur.

    Aujourd’hui, la boucle se referme. Comme tu le désirais si fort, tu vas retourner dans ton petit village que tu as tant réclamé pendant ton séjour à l’hôpital.

     

     

    Tu as été une mère formidable. Nous aurions voulu te garder encore auprès de nous et tu vas nous manquer.

     

    gisele et Francesco CAREDDA, OYONNAX, VERCIA, ST-AGNES, JURA, AIN,